À Florimont, écrivait, grattait, un poète sans pareil. Timidement, muettement, couchant des mots, À la ferveur de l'encre d'une plume de stylo, Transformant le fluide contenu, en pensées fertiles et soutenues.
Dénonçant les gens pas trop charmants, Te souvenais-tu de Villon, Hugo, Verlaine… Bibliothèques, lectures de ton enfance. Lisant poèmes, vivant musiques… rythmiques…
La nature, Dieu, la vie, la mort, l'amitié, Sont tes sujets préférés, affirmant cette idée : L'amour et l'amitié ne sont pas différents. À l'aune de ta lyrique, aux plaisirs de te relire.
D'un de tes textes posthumes, au temps des suffragettes, Parlant des choses du bas du dos, amour d'homo, Tu reconnais aux femmes, tous les droits Accordés aux hommes, arrogés et bien gardés.
Tu fus en somme, un poète engagé, finement dérangeant. Déclamant ta musique pour la grande joie du public. Antimilitariste, anticonformiste, anticlérical, contre la peine de mort, Vieux loup chantant, copain d'avant, tu nous manques encore.
|