Un jour j’offris à ma tante Un polaroïd pour qu’elle apprenne Et dorénavant la voilà qui s’étrenne À photographier ce qui la tente Oh la la que les escapades étaient jolies !
Comme elle s’aventurait de loin en loin Heureuse en s’enivrant de ses clichés Elle se faisait l’amie des gens du coin Malheur à ceux qui voleraient sa liberté
Quand elle eut assez de beautés Elle eut désir d’en vendre à fortuit Mais un amateur de trésors cachés Voulut un jour une photo de nuit Oh oui ! dit ma tante, je l’aurai demain
Le soir vint et ma tante shoota cette nuit C’est étrange ! dit-elle, cette silhouette En tenant l’instantané dans sa main Alors comme la photographie devint plus nette Elle découvrit le visage de son assassin !
|