— Poesie — 023 —

Scotto Carey

Le polaroïd

(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=infotab:) (:cellnr class=infott:) (:cell class=w10:) (:cell class=border-top:) (:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Principe : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Contrainte : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Date : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)Mai 2014 (:cellnr class=infott:)Longueur du texte : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)726 (:cellnr class=infott:)Nombre de mots : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)137 (:cellnr class=infott:) (:cell class=w10:) (:cell class=border-bottom:) (:tableend:)

(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=poetab:) (:cellnr class=poedeb:) (:cellnr class=poetxt:)Un jour j’offris à ma tante
Un polaroïd pour qu’elle apprenne
Et dorénavant la voilà qui s’étrenne
À photographier ce qui la tente
Oh la la que les escapades étaient jolies !

Comme elle s’aventurait de loin en loin
Heureuse en s’enivrant de ses clichés
Elle se faisait l’amie des gens du coin
Malheur à ceux qui voleraient sa liberté

Quand elle eut assez de beautés
Elle eut désir d’en vendre à fortuit
Mais un amateur de trésors cachés
Voulut un jour une photo de nuit
Oh oui ! dit ma tante, je l’aurai demain

Le soir vint et ma tante shoota cette nuit
C’est étrange ! dit-elle, cette silhouette
En tenant l’instantané dans sa main
Alors comme la photographie devint plus nette
Elle découvrit le visage de son assassin ! (:cellnr class=poefin:)

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